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Blog destiné à
un roman
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des textes sous forme de pages
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Début du Roman
http://candide434.unblog.fr/2010/09/26
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Copyright 2002/2004
TOUT le BLOG
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Essayons !?
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Blog destiné à
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Début du Roman
http://candide434.unblog.fr/2010/09/26
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Copyright 2002/2004
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Essyavéca ?
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Une société française
puis européenne
sans chômeurs, donc exclus…
c’est POSSIBLE !
Le Droit constitutionnel au travail, correctement rémunéré,
est obligatoire pour l’épanouissement de chacun
et la cohésion de la Nation.
La France
l’Europe
sont assez riches pour prendre soin des peuples.
Ce Roman
témoignage de vécus-déductions-inductions,
grâce à l’ambassade d’une histoire
suggère des pistes
propose en annexe un
Projet de société humaine pour le XXIème siècle
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Roman d’opinion
par
EMMA
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Copyright
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Les hommes ne pensaient plus qu’aux sous
Les pouvoirs les avaient rendus fous
Mère-famille-Patrie et Devoir
Tout c’la n’était plus que cinéma
L’Idéal redevenait sauvage
Le pognon bouffait le paysage
D’alors..
Alors…
Les loups, les fous…les sous
Les sous régnaient en Wallstreety
En Spéculaty, en Bourcisoty…
Les sous régnaient en Mondialy…
Où sont les rires ?
Oui tristes sires…
Les sous régnant en Virtuelly…
Et voilà qu’il fit de rudes hivers
Milliers d’affaires en faits divers
Les crocodiles montraient les dents
Dans les pharaoniques appartements
Tandis que les peuples sans espoir
Échine courbée rongeaient leur Foi…
Attirés par l’impunité, les stock-options
De toute la terre vinrent des truands
Faire carrousel, festes et bombances
Dans notre pauvre France-Europe en transes
Mais ces nababs n’osaient plus le soir
Sortir affronter les gueux aux coutelas…
Alors ?
Alors des milliards de milliards
Des dollars s’évanouirent en Krachy
De Wallstreety à Nikeyy
Des bourses disparurent en Mondialy…
Où sont vos titres ?
Bien tristes sires…
Les bulles éclatant en Virtuelly…
*
Les hommes ne pensaient plus que Solidarité
Les faillites les avaient ruinés
Famille-Nation-Travail-Loisirs partagés
redevenaient pierres angulaires de la Société
L’IDEAL REDEVENAIT HUMAIN
La bête à terre imaginait l’après-demain…
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Copyright
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PROLOGUE
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Hypocrites !
Décideurs
hommes, femmes,
secteur public, secteur privé
laïcs ou religieux
qui fabriquez, institutionnalisez et tolérez
VINGT MILLIONS de CHÔMEURS
officiellement recensés en Europe
(15 millions au sommet de Lisbonne en 2000)
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Le RACISME est une INTOLÉRANCE.
Avec le sexisme, le « racisme économique » est le plus prolifique
(Plus de 4 milliards d’exclus sur la planète, + 30 millions aux U.S.A. – miroir-aux-alouettes de l’ultra-libéralisme carnassier).
Le RACISME ÉCONOMIQUE sévit à 3 niveaux :
- mort de la société humaine
- mort de la cellule familiale
- mort de l’individu.
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Copyright
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- 123 -
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Sabina reprit.
- L’Europe en gestation se réalisera par la base.
Les peuples. Le mixage volontaire et réel des citoyens. De leur Histoire faite de sang-sueur-larmes.
Au stade actuel, elle ne peut pas se passer de la notion de Patrie. Matrice des États. Maillons de l’Histoire humaine antédiluvienne.
Peut-être, avec l’accélération du temps, un siècle suffira-t-il pour engendrer une réalité viscéro-intellectuelle, au service de l’Âme Européenne.
Une reconnaissance sociale pour tous ses citoyens et une langue commune l’y aideraient.
Quatre principaux écueils de nos jours :
- 30 millions de chômeurs, 90 millions d’exclus, 100 millions de précaires,
- démocratie déficiente,
- précocité des discussions sur l’élargissement,
- tentation des sirènes mercantilistes de la civilicide mondialisation.
Line approuva de la tête.
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Copyright
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- 122 -
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- Je suppose que tu as déjà griffonné un topo ?
- Oui.
- Vas le chercher !
Possédée par ce sujet, Sabina se déplia. Quitta la pièce. Revint immédiatement avec une grande fiche cartonnée. S’assit en tailleur sur la moquette, face à Line.
- L’Europe. Ne se décrète pas. Est indispensable.
Nouveau degré d’évolution, dans le temps, de la société.
Couple. Famille. Clan. Bourg. Ville. Région. Pays.
Groupement d’Etats proches unis par l’histoire et la culture.
La mondialisation…sera une autre étape !
AVANT, il faut organiser-pacifier les Continents !
Selon les propres desiderata de leurs peuples….
A-ce jour, est en train de s’élaborer une VAMPIRISATION mercantile de quelques trusts (à majorité américains)…c’est un pacte avec le Diable !
Une criminelle virtualité !
Sabina s’enflammait, habitée par son courroux contre la voie prise par les dirigeants politiques actuels…soumis à la pieuvre financière occulte…
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Copyright
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- 121 -
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- Puisse ton souhait se réaliser, ma petite berrichone.
Cette région du globe, pour moi, en vaut une autre.
Toutes m’intéressent au titre de connaissance de leur diversité.
En fait, je dois préférer les idées au pays.
Présent, et surtout futur proche, passé…
Les organisations à concevoir pour le bien de tous, plutôt que regret ou nostalgie de l’Age d’Or.
- Ton voeux ? Alors !
J’ai dit le mien. Sans peur du ridicule. Le tien ?
Sabina étira le bras gauche. Sortit un cigarillo de la boite avec sa main droite. Pencha sa tête vers une bougie pour l’allumer. Émit quelques volutes.
Line la regardait en souriant.
Pourquoi, diantre, avait-elle cette peur. Cette réticence à se laisser aller.
Cette pudeur cachant sa profonde sensibilité ?
Pour quoi s’affichait-elle soudée aux faits. Accrochée au rationnel.
Préoccupée, incessamment de structurer ?
- Moi, j’aimerais connaître une Europe forte.
Solidaire avec tous ses membres.
Tenant tête aux conquistadores mondialistes.
A la fraternité rigoureuse avec les déshérités.
- Jer parie que tu as rédigé une Constitution !
- Pas une Constit. Trop tôt. Mais, en utilisant les structures en place, élaboré le schéma m’apparaissant utile au corps Européen.
L’Europe. Un Être.
Tête, corps, membres.
Circulation sanguine, matérialiste-économie.
Circulation pullmonaire, souffle des idées.
Âme de l’Univers, dialogue-Partage avec l’Idéal Humaniste Universel.
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Copyright
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- 120 -
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Sabina, pelotonnée, bras entourant ses jambes.
Line, étendue sur la moquette visage entre ses mains. Yeux subjugués par l’ondoiement des flammes colorées des photophores.
La veillée s’éternisait au rythme de leurs coups de gueule. Leurs coups de coeur.
- Supposes. Je suis une fée. Ma baguette magique réalise ton voeux le plus cher. Où voudrais-tu être demain ? Que voudrais-tu faire ?
- Et toi ?
- Moi ? Pupilles brillantes, Line soupira.
Être à Philae. Temple dédiée à Isis. Protectrice de l’Humanité, de la Nation, de la Famille…
Ah ! Connaître un égyptologue ! Un vrai ! Un sincère !
Un archéologue entrain de découvrir un nouveau site.
Qui me montrerait, hors circuit, en petit comité, les merveilles déjà mises en valeur. Me raconterait, doucement, à la lueur des étoiles : l’harmonie des premiers temps de l’Ancien Empire, la Nubie des pharaons, les épopées dynastiques.
Être guidée dans la descente du Nil en félouque.
Profiter des connaissances des amoureux de cette ancienne Civilisation en admirant Abou Oda, Aniba, Maharraqa, Dakka, Tefa, Kertasi…
Ainsi que les sites reconstruit par l’Unesco, plus connus : Abou Simbel, Amada, Wadi, Sébua, Kalabchah…
Sans oublier les grandes Pyramides, très fréquentées, en aval…
Pénétrer dans la vallée des Reines, récemment accouchée, aux forceps des pinceaux, par ces chercheurs…
Découvrir tant d’autres merveilles à résusciter des sables.
Mon rêve ?
Fouler délicatement ces sables.
M’instruire à la source des érudits.
Respirer l’Ame profonde des initiés de l’Aube égyptienne.
Vivre un trimestre avec une équipe d’inventeurs…
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Copyright
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- 119 -
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- A table. Je vais chercher le couscous.
- Tes airs sont sympas. Bonne ambiance. Tu penses à tout ;
répliqua Sabina, la suivant rapportant assiettes et verres apéritifs vidés dans la cuisine. Pas de thé pour moi. Je vais ouvrir une petite bouteille de rosé.
- C’n'est pas conforme !
- Tant pis. N’m'en veux pas !
- Comme tu veux.
« Fais-moi du couscous chérie
fais-moi du couscous… »
Après la chanson de Dario Moreno, Line mit une musique plus douce. Tout en dégustant le couscous, les jeunes femmes se racontèrent leur journée.
- Un café ?
- Si tu en prends un.
- Donc deux. Je peux me coucher gtard ce soir. Récupération des heures sup du mois dernier. Aucune raison d’en faire cadeau. Toi ? Obligée de partir tôt ? Rendez-vous au journal ?
- Ni l’un, ni l’autre. 48h pour lire le rapmport de la Cour des Comptes. Pondre un article.
- C’st « Monsieur 48h » ton boss ! Le café est fait. Je vais cherche le thermos. Sors les tasses.
Souriant, se déhanchant dans la précieuse djellaba prêtée, la scribouillarde exécuta la demande.
Puis, prévoyant des heures de rêveries à refaire le monde, déposa aussi sur la tablette basse deux verres à Calva avec la bouteille entamée.
Finalement, apprécié le cadeau de Noël de la propriétaire, native de Lisieux.
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Copyright
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- 118 -
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Joignant le geste à la parole Line alluma la chaîne stéréo.
Aussitôt des airs typiques envahirent la pièce.
- J’ai une surprise pour toi Sabi. Va dans ta chambre et change-toi pendant que j’apporte apéritif, accras…
- Non. Pas la peine.
- Ah si ! Autrement j’aurai l’air déguisée. C’est une soirée cocoonig …mais stylée ! Ouste !
La journaliste accéda à la demande.
Comment refuser à cette chic fille.
Pourquoi de telles idées ne lui venaient-elles jamais à l’esprit ? Pourquoi, périodiquement, son amie organisait des surprises ?
Que la tenue prêtée était somptueuse ! Plus luxueuse que celle mise par la cuisinière. Quelle délicatesse.
- Oh ! tu es magnifique ! Les broderies d’or et les pierreries de cette longue chemise noire mettent en valeur ta carnation de rousse.
- Tu aurais dû la mettre et me prêter l’autre.
- Non. La domination verte sied mieux à la mystérieuse voyante que je suis !
Riant, elle trinquèrent. Se calèrent dans de confortables poufs en cuir, devant la cheminée flamboyant d’une multitude de bougies.
Tout en grignotant les bouchées salées, elles se racontèrent les dernières soirées passées à l’extérieur.
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Copyright
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Je travaille avec conscience et application
Si on me coupe les ailes, j’irai à pied
Si on m’ampute les jambes, je marcherai sur les mains
Si on m’arrache celles-ci à leur tour, je ramperai sur le ventre
Pourvu que je puisse être utile
Isrtvan Széchernyi
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Une odeur appétissante saisit les narines de Sabina, dès l’ouverture de la porte du vieux mais coquet petit pavillon qu’elles louaient depuis bientôt trois années.
Line s’était mise au fourneau.
- Que nous as-t-u mitonné ? Mes papilles salivent déjà !…
Mais où es-tu ?
- Je me change. Le repas est prêt. La table installée dans le salon.
Qu’en penses-tu ?
Sabina se retourna, au son de la voix devenue proche.
- Oh ! Tu es chouette comme ça ! C’est nouveau ?
- Non. J’avais acheté cette tenue d’hôtesse lors d’un séjour au Maroc. Avec Numé. Stage de numérologie.
Quelques années déjà…
– Ça te va bien ! Pourquoi ne mets-tu jamais cette djellaba ? Ces breloques ?
- Faut trouver une occasion. Ce soir j’ai préparé un repas me rappelant cette région. Couscous Royal. Thé à la menthe. Musique arabe.
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Copyright
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- 116 -
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En silence les deux amies partagèrent beurrées et doucées. Sans mot elles vidèrent la verseuse, prévue pour dix tasses. En baillant, la pythonisse se dirigea vers la salle-de-bains. Jour impair. A son tour la primeur des lieux.
Douche de l’une. Vaisselle de l’autre. Bruits d’eau amplifiés par une tuyauterie vieillissante, capricieuse. Une nouvelle journée.
- Tu grouilles !
- Une seconde !
Un quart d’heure plus tard, prêtes, elles se retrouvèrent au salon. Lieu de ralliement quotidien. Échange des emplois du temps.
- Rentrée tard, Line ?
- Assez. Je te raconterai ce-soir. Spécial. Et toi ? Ce week-end ?
- Idem. Ce soir. Petite soirée cool ?
- Bon. Je file. Je suis à la bourre !
- Veux-tu que je te laisse au R.E.R. ?
- Non. Numé me prend devant la boulangerie.
- Bien. Bonne journée ! Ne ferme p.a.s…
Trop tard. Line courait vers le train quotidien la déposant à proximité des bureaux de son employeur.
Quelques minutes pllus tard Sabina démarrait au volant de sa nouvelle Bichette.
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Le but de la nature humaine
est l’Humanité
Goethe
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Râ, dans sa magnificiente bonté, tarda ses rayons sur Sabina.
Elle laissait les volets ouverts pour cet agréable réveil silencieux.
Sous la chaleur de la carresse, la journaliste ronronna. Résignée. Encore cinq minutes. Elle lui tourna le dos. Millions d’ions malins s’acharnèrent à la sortir du lit. Conscience professionnelle. Certes, elle s’était couchée tard pour terminer l’article promis à Geneviève. Attendu par Pilon.
S’agissait à présent de le remettre.
Chaleur et éblouissement eurent raison de sa torpeur.
Ceinturant son peignoir, elle quitta sa chambre. Se dirigea vers la cuisine. Brancha la cafetière, préparée la veille. Prit deux bols dans le placard. Pain, beurre 1/2 sel, miel et confitures.
La pluie des gouttelettes noires, délicieusement odorantes, se fit cascade bruyante alors qu’elle tartinait la dernière tranche de pain complet. Parfait. Restait à prévenir Line.
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- 114 -
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Maindefer remercia Line
Elle aspira rapidement la boisson offerte, en écoutant distraitement les mots de soulagement des hôtes.
Tout lui parut soudain factice.
Que faisait-elle là ?
Seule avec cinq hommes. Moyenne d’âge cinquante ans. Dans ce salon aveugle. Insonorisé.
Impression bizarre.
Elle accepta, à contrecoeur, l’enveloppe du solliciteur. Pria qu’on excusa son départ précipité. Fallait rejoindre sa banlieue.
Pouce, non informée par l’équipe de cette entrevue, attendait secrètement la sortie de l’astrologue.
Elle compléta sa fiche avec l’heure de sortie. Suivit la cible. Actionna son puissant micro-directeur pour noter la conversation des deux amies derrière les volets du pavillon. Rien de subversif.
L’espionne occasionnelle, avant de rentrer chez elle, ponctua ses lignes d’une phrase :
« Petite femme sans mystère. Pas dangereuse pour la société. Mettre au dossier ? »
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